Au départ la principale raison de mon intérêt pour la série G était la dispense de consanguinité. Cette dispense est notée dans certains actes de mariages. Dans ma famille (ascendance directe et collatéraux) j’en ai un certain nombre. Lors d’un voyage récent aux AD de Haute-Vienne j’ai tenté de retrouver toutes celles que j’avais dans mon fichier:
- François Andrieux et Martiale de Labrunie le 21 novembre 1715 (sosas)
- Léonard Descubes et Marie de Chezemartin le 7 janvier 1744 (collatéraux)
- Jean Maneix et Catherine Vincent le 20 novembre 1775 (sosas)
- Pierre Roy et Marguerite Danède le 20 octobre 1776 (sosas)
De toutes ces dispenses je n’ai trouvé que la dernière, aucune trace des autres.
Cette fulmination est assez riche, 14 pages, mais avec beaucoup de redites. Le plus intéressant est l’enquête qui fait 11 pages. Cette enquête vérifie que les futurs mariés sont consentants, et interroge la famille sur ce qu’ils connaissent de la parenté.
La « généalogie » familiale vue par Pierre Roy (frère ainé de Pierre Roy futur marié)
La « généalogie » familiale vue par Mery Danède (père de Marguerite)
Cette dispense me permet de progresser sur cette famille, et je regrette d’autant plus la perte des autres dispenses. En même temps certains dispenses conservées ne sont pas filiatives, et n’apporteront malheureusement aucune information généalogiquement intéressante.
Mais j’ai, comme souvent, consulté d’autres documents dans cette série et certains peuvent être intéressants. Le premier document que j’ai noté est un courrier montrant l’inquiétude de certains devant l’évolution des mœurs (le fameux « c’était mieux avant« ). Ainsi ce courrier à l’évêque de Limoges dénonce la décadence des fêtes de la Pentecôte qui ont été célébrées à la Chapelle Saint-Thomas près Neuvic.
Le second document concerne Aubusson, et particulièrement les protestants convertis au catholicisme en 1725. Ce document indique le nom, le métier et l’âge des nouveaux convertis, ainsi que les membres de la famille, vivant avec eux et convertis en même temps.
Dans l’exemple ci-dessous le couple est mentionné avec ses 3 enfants demeurant chez eux. Leur fils ainé Pierre, âgé de 24 ans au moment de cette conversion n’apparaît pas.
Ce document recense en tout 37 familles et 114 individus
Dans ce second exemple, il s’agit d’une famille bourgeoise, pour laquelle le contrat de mariage a été passé à Paris. Entre les archives disparues de Paris, et les archives lacunaires concernant les protestants, avoir les prénoms d’au moins 6 enfants avec leur âge est un apport précieux.
En conclusion, il ne faut jamais hésiter à consulter ces séries en gardant l’esprit ouvert à la découverte.
Ça donne des idées pour un projet de recherches! 🕵️
Bises
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Merci Marko. Effectivement j’ai été heureusement surprise par ce fonds.
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