A comme Affineur ou François Michelin

Premier jour de novembre, c’est le lancement du challenge AZ. Et j’ai donc à nouveau signé pour évoquer, cette année, les forgerons de la famille maternelle.

Le métier d’affineur dans le dictionnaire actuel est : « Éliminer les impuretés, procéder à l’affinage de (un métal, le verre) ». La définition de l’encyclopédie Diderot est un peu plus détaillée.

Extrait de l’encyclopédie Diderot

François Michelin, n’est pas dans ma généalogie à proprement parler. Pourtant je suis à peu près sure qu’il cousine avec mes aïeux, mais cela reste à prouver.

Voilà ce que je sais de François: il est né vers 1673, mais j’ignore son lieu de naissance. La première naissance documentée pour ses frères et sœurs est celle de sa sœur Elisabeth, le 6 juillet 1677 à Roche-et-Raucourt (Haute-Saône). La suivante est celle de son frère Pierre en 1683 à Drambon (côte d’Or). Il y a 50 km entre les 2 naissances, et c’est le problème majeur de ces familles travaillant dans les forges, ils ont la bougeotte. Il est donc difficile de tracer l’ensemble des fratries.

Je suis partie du principe que jusqu’à au moins 10 ans il a vécu avec ses parents. Lors de la naissance de sa sœur Jeanne en 1690 à Cognières (Haute-Saône), il a environ 17 ans, donc potentiellement il ne vit plus avec ses parents.

Je le retrouve en 1697 à Jancigny, où le 7 juillet il épouse Claudine Talfumier, dont le père est également affineur.

Acte de mariage religieux de François Michelin et Claudine Talfumier – E DEO 331 Art 006 Vue 137 © AD de Côte d’Or

On peut y lire: François Michelin affineur, fils de feu Nicolas Michelin vivant affineur et de Marguerite Noël… ». Il est donc affineur, comme son père.

Avec son épouse il aura au moins 9 enfants, que l’on piste pour certains avec les actes de naissances, pour d’autres avec leur acte de mariage.

  • Leur premier enfant Jacques serait né vers 1700 dans un lieu non encore localisé.
  • Puis le 27 février 1705 naît Joseph à Beaujeau-Saint-Vallier  (Haute-Saône).
  • Edmé naît le 19 septembre 1709 à Pesmes  (Haute-Saône).
  • La famille semble rester quelques temps à Pesmes car c’est ici que naitront également Claudia le 4 février 1710, puis Jeanne Françoise le 10 septembre 1712.
  • Le 4 juin 1714 Catherine nait à Beaumont-sur-Vingeanne (Côte d’Or).
  • Puis c’est Anne le 9 octobre 1716 à Saint-Seine-sur-Vingeanne (Côte d’Or). Son métier est alors Chauffeur de forge.
  • Suit François né le 31 octobre 1718 à Diénay, son père François est qualifié de forgeron.

Ensuite je perds sa trace quelque temps. Je sais qu’ils ont encore au moins une fille, Marguerite, née vers 1725 et qui se marie en 1754 à Lorcy (Loiret).

En 1723, lors du mariage de son fils ainé Jacques il est dit résidant avec son épouse à Pierrejux (Haute-Saône).

Il décède le 13 août 1728 à Villecomte (Côte d’Or).

Comme le montre cette carte François a beaucoup bougé. C’est en fait le nœud du problème pour ces familles, elles bougent beaucoup et sont difficiles à tracer.

Il y a environ 60 km entre la paroisse la plus orientale (Roche-et-Raucourt) et la plus occidentale (Villecomte), et 42 km entre le point le plus septentrional (Roche-et-Raucourt) et le plus méridional (Pesmes). Ces paroisses sont réparties dans 2 départements: la Haute-Saône et la Côte-d’Or.

Pour aider à pister ces familles, il est nécessaire à chaque mention de tracer la résidence du couple ou de l’individu. Malgré tout, les recherches restent fastidieuses du fait du périmètre important à couvrir.

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